ENFIN LIBRE !

Publié le 8 juillet 2020 dans le



Collectionneur, Denis Vallot retrouve la liberté en Ford !

Confinés, les passionnés des véhicules anciens n'avaient pas d'autres choix que de laisser leurs bijoux mécaniques dans les garages...
Au lendemain du dé-confinement, Denis Vallot, secrétaire général du club Ford rayonne. Il sort sa voiture pour un tour à Montmirail.
On peut parler de lui comme d’un passionné averti. Il n'en est pas à ses débuts et encore moins à sa fin puisque ce collectionneur possède
déjà plusieurs véhicules datant tous de l’entre-deux-guerres.



La passion de l’art mécanique

Ce sont des bijoux de mécanique qui font tourner la tête à tout le monde. Hommes, femmes et enfants voyant passer ces montres métalliques,
rutilants et brillants restent béats d’admiration. Le chrome désormais abandonné dans la construction automobile n’en finit pas d’attirer les regards.
Pour les plus jeunes, c’est la découverte et pour les plus anciens, il y a invariablement la phrase : « Mon père en avait une » !
Souvenirs d’un autre temps, souvenir d’un temps heureux où la vitesse n’avait pas sa place encore.
On prenait le temps d’apprécier, de sortir en famille et de profiter du confort de ces bolides construits avec soin.
En ce temps-là, on partait le dimanche pour la promenade en voiture.

« Une conduite 100 % plaisir »

C’était aussi le moment pour les chauffeurs, fussent-ils hommes ou femmes, de faire montre de leur talent car ces voitures-là,
il fallait savoir les conduire et ce n’était pas donné à tout le monde.
On parlait vraiment de conduite plaisir puisqu’il fallait se concentrer sur les moindres mouvements de l’automobile
qui ne possédait alors pas toute la technologie d’aujourd’hui. Pas d’antidérapage ou de freinage ABS. Pas de direction assistée non plus.

Libres enfin !

La seule aide ne pouvait être que le savoir-faire du conducteur qui permettrait à ses passagers de profiter d’un déplacement en sécurité et dans le confort total.
Ils sont des milliers en France à posséder des véhicules de collection.
Certains datant de plus de 100 ans jusqu’à ceux qui possèdent les véhicules des années 80 qui ont fait le plaisir et le charme de leur époque.
La « deudeusche » ou la Méhari sont les vedettes de ces années-là en compétition avec les coccinelles et les mini Austin.
Chacun y trouve son plaisir avec son propre temps.
Certains collectionneurs se permettent même d’en posséder de toutes les époques
s’offrant des plaisirs différents selon le véhicule extrait du garage pour la balade au soleil.
Tous partagent ce point commun : profiter pleinement de la liberté de circuler et surtout par le temps radieux de cet été 2020.
C’est avec une pointe de regret que Denis Vallot raconte les annulations en cascade d’événements automobiles anciennes.
Les grands rassemblements n’étant pas permis, c’est donc localement que les amateurs devront se contenter de contempler une de ces merveilles mécaniques.
C’est ainsi sans surprise qu'il voit s’agglutiner autour de sa voiture une foule d’amateurs ou de néophytes venant admirer ce bolide venu d’un autre temps.
Mais comme toutes les grands-mères, ces voitures ont besoin de voir le soleil et de tourner pour que le moteur garde sa souplesse.
Ce n’est pas seulement le plaisir de Denis Vallot lui-même, mais également celui de tous ceux qui le verront passer et qui siffleront d’admiration.
Pour une fois qu’une belle passe et qu’on peut la siffler sans passer pour un goujat, il ne faut pas se priver
Et Denis Vallot siffle aussi au volant de sa Ford en pensant : « Libre enfin » – « Free at last ».

Par : Rédaction Coulommiers, Le Pays Briard



            


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